Utilisation d’un
GPS en Randonnée
(D'après
Phil)
Voici ce qui nous semble nécessaire pour comprendre ce
qu’est un GPS, ce qu’on peut en faire, à quoi ça sert et si
on peut en avoir une utilité. Nous ne traiterons ici que des GPS
portables, pas des appareils de routage automobile. Nous
essayerons de voir les différents modèles disponibles et dans quelles
fourchettes de prix, leurs fonctions principales ainsi que l’usage que l’on peut
en faire en déplacement pédestre.
1- Les types de GPS,
deux grandes catégories :
- Les GPS sans cartographie. Les prix vont de 150
Euros pour les plus simples (Garmin Etrex ou Geko, Magellan eXplorist 100) à 250
Euros pour les plus évolués avec compas électronique et altimètre (Etrex
Summit).
- Les GPS avec cartographie. Les prix vont de 200 à
600 Euros.
2- Les fonctions principales
:
- Fonction Tripmaster :
connaître à tout moment : distance parcourue, temps de marche, temps
de repos, moyenne horaire, altitude. Pour quoi faire ? Utile si on veut
faire un topo pour des amis ou pour mettre sur un site. Utile aussi si on
mémorise toutes ses randos (faut penser aux longues veillées d’hiver quand l’age
sera venu)
- Fonction de positionnement : affichage des
coordonnées en latitude, longitude ce qui permet de se positionner avec une
précision de 10 à 30 mètres sur une carte IGN. Pour quoi faire ? Si l’on a un
doute sur sa position (ou si l’on est complètement perdu). Utile aussi, en cas
d’accident, pour guider les secours et leur éviter de perdre des heures en
recherches.
- Fonction Waypoint (WP): mise en mémoire d’un
point particulier. Deux possibilités : soit marquer et mémoriser un point
sur lequel on se trouve. Soit mémoriser un point en entrant ses coordonnées
d’après une carte ou une référence trouvée sur un site. Pour retrouver ce point
on utilise la fonction GOTO qui donne la distance et la direction du WP. Pour
quoi faire ? Utile pour marquer un point à retrouver (la voiture, LE coin à
champignons du siècle) ou bien pour programmer un point particulier du parcours
(l’embranchement à ne surtout pas rater, la cabane invisible du chemin).
- Fonction route : préparer sa rando en créant
une route faite d’une succession de WP. Là aussi deux possibilités : entrer
ses WP manuellement puis les insérer dans l’ordre de la route (très fastidieux)
soit créer sa route sur un logiciel de carto (30 Euros par ½ département
Français !) et transférer tout ça en reliant le GPS au PC via le câble ad hoc
(40 Euros). Pour quoi faire ? Préparer sa rando sur tout le parcours en étant
certain de ne pas se tromper. Très utile si l’on est juste au point de vue temps
ou bien si l’on emmène des gens et qu’on ne veut pas leur faire courir de
risques. Par contre ça enlève tout le charme de la découverte et de l’impro.
- Fonction Trace : pendant toute la rando le GPS
mémorise le tracé suivi, là encore deux possibilités : soit on effectue un
aller-retour et on peut inverser le tracé pour retrouver son chemin, soit on
fait une boucle et le tracé peut resservir à quelqu’un d’autre ou bien être
transféré et mémorisé sur PC. Pour quoi faire ? Retrouver son chemin en cas
de très mauvais temps ou bien en faire une route pour quelqu’un d’autre.
3- Où mettre un GPS ?
- Si l’on ne s’en sert qu’occasionnellement
: dans la poche ou dans le sac mais dans ce cas pas de route, ni
trace, ni tripmaster.
- Si l’on veut utiliser toutes les fonctions
: le mieux est de l’accrocher sur l’épaule, à la boucle de la sangle de
rappel de charge de la bretelle du sac avec un mini mousqueton ou système
similaire.
4- Poids, taille, consommation
:
Plus ou moins la taille d’un téléphone
portable, à peine plus lourd (150 gr env. avec les piles)
et ça consomme un jeu de piles neuves tous les deux jours ou un jeu de piles
rechargeables tous les jours.
Rubrique réalisée par Phil, Merci à
lui !
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